Dans un genre totalement nouveau, ces "Petites Folies" mettent en scène une soirée de divertissement qui aurait pu avoir lieu dans les années 1740-1750. Elles sont construites autour d'un choix de mélodies et d'airs populaires originaux, redécouverts dans diverses bibliothèques, et dont la plupart des auteurs sont restés anonymes.

Intrigue

Grand jour pour Madame de Meilcour. Dans le Salon de la petite folie qu’elle vient de se faire bâtir au-delà des barrières, elle va recevoir des invités (le public), et les régaler de musiques et de danses. Tout est prêt : le salon, les instruments de musique, la table, le vin, les lumières et les odeurs. L’hôtesse accueille et place elle-même ses convives.
C’est que l’occasion est d’importance : par sa condition sociale, elle doit confirmer qu’elle sait bien traiter ses amis, briller dans la société par sa galanterie et sa conversation. Elle leur réserve d’ailleurs des surprises : une jeune orientale, tout juste ramenée par l’expédition commanditée par Monsieur de Choiseul. Elle donnera ainsi une note exotique à la soirée.
Menuets, rigaudons, tambourins et sarabandes sont au programme. Qu’on se le dise, les derniers amusements à la mode y seront dévoilés.

• Les Salons au XVIII^e siècle

Mise en espace

Le but est de permettre au public d’aujourd’hui de se divertir et de régaler tous ses sens. Il s’agit donc de restituer, durant un peu plus d’une heure, l’esprit du baroque, non sa lettre.
Le spectateur est traité en invité : il prendra place (autour ou non loin d’une table), se régalera les yeux, les oreilles, le nez, le palais... . Des boissons, biscuits, senteurs de jasmin et de rose contribuent à l’immerger dans une ambiance de plaisirs.
En version «scénique» (salle de théâtre) ou en version «château» (salle de château), les artistes et le public évolueront dans une grande intimité, la frontière scène-salle étant supprimée.
La profusion, caractéristique du baroque, se traduit ici par la multiplicité et la diversité :
- La multiplicité des sensations (mouvements, sons, mots, mets, odeurs et couleurs) sollicite nos sens avec vivacité.
- Le baroque s’oppose au classique par la diversité des arts et des interprètes. Ici, les danseurs parfois chantent, les chanteurs parfois dansent et le public s’en mêle...
- Les genres sont alternés : une chanson est suivie d’un rigaudon, une charade précède un air galant, une recette de cuisine à la mode nous met l’eau à la bouche.

• Photos & extraits ♫

Les Petites Folies

[...Voir la vidéo ci-dessus en cas de problème !]

Configurations

Ce spectacle s'adapte suivant le lieu à animer :

En un lieu statique (durée 1h à 1h 30)
En différents tableaux pour animer plusieurs espaces intérieurs (salles, halls) et extérieurs (bosquets, cours, terrasses)

Pour des concerts l'ensemble peut être constitué au choix :

de trois musiciens
de trois musiciens et d'une soprano
de deux ou trois musiciens et un couple de danseurs

Les Petites Folies ont été créées avec :

Catherine THEROUENNE comédienne
Léa HANROT soprano, comédienne
Gilles THOME clarinette baroque
Maurizio BURAGLIA archiluth
Yumiko ISHIKAWA la jeune orientale, danseuse baroque
Florent SALLE danseur baroque
sous la direction de Françoise BOIS POTEUR à la vielle baroque

Régie : Léo DE FRAYSSINET
Intrigue : Catherine THEROUENNE
Recherches historiques et musicologiques : Françoise BOIS POTEUR
Chorégraphies : Yumiko ISHIKAWA

Ce spectacle a été créé en 2000 au Château de Talcy puis présenté pour la première fois au Château de Blois (41) et dans le cadre du Festival de Marcq-en-Baroeul (59)

Il a été cofinancé

par le Conseil Régional Centre – Val de France
et par Françoise Bois Poteur

Avec la participation

des artistes et technicien de l’ensembleLes Enfans de Cythère
du département Audiovisuel de l’Université de Valenciennes (aide logistique)
de la Société Etudes et Diffusion Olfactives Grasse – Paris (parfums)

Production : association "La Vielle dans tous ses États

Ont financé cette création :

CONTACT : courriel / tél. 06 18 96 64 42 / site http://www.lavielledanstoussesetats.fr